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Érable sycomore

Érable sycomore - Acer pseudoplatanus  - Haie champetre  - Pepiniere Alsace - Vegetal Local Nord Est - Bio - Jardin forêt comestible - fruitier - permaculture
Érable sycomore - Acer pseudoplatanus  - Haie champetre  - Pepiniere Alsace - Vegetal Local Nord Est - Bio - Jardin forêt comestible - fruitier - permacultureÉrable sycomore - Acer pseudoplatanus  - Haie champetre  - Pepiniere Alsace - Vegetal Local Nord Est - Bio - Jardin forêt comestible - fruitier - permacultureÉrable sycomore - Acer pseudoplatanus  - Haie champetre  - Pepiniere Alsace - Vegetal Local Nord Est - Bio - Jardin forêt comestible - fruitier - permacultureÉrable sycomore - Acer pseudoplatanus  - Haie champetre  - Pepiniere Alsace - Vegetal Local Nord Est - Bio - Jardin forêt comestible - fruitier - permacultureComparaison entre Érable sycomore et Érable plane  - Haie champetre  - Pepiniere Alsace - Vegetal Local Nord Est - Bio - Jardin forêt comestible - fruitier - permacultureÉrable sycomore - Acer pseudoplatanus  - Haie champetre  - Pepiniere Alsace - Vegetal Local Nord Est - Bio - Jardin forêt comestible - fruitier - permaculture
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Érable sycomore - Acer pseudoplatanus

Je suis un arbre caduc de la famille des aceracées, nommé Acer pseudoplatanus en latin, Faux platane, Grand érable ou Érable de montagne en français. En Allemagne, on m’appelle Bergahorn et en Alsace Àhorn ou Breitàhorn.

Originaire d’Europe, Afrique du Nord et Asie, je suis répandu dans presque toute l’Europe, hormis dans ses régions les plus septentrionales. Mon nom sycomore vient de la vague ressemblance entre mes feuilles et celles du Figuier sycomore. Mon nom latin acer fait référence à la dureté de mon bois, et pseudoplatanus souligne la ressemblance entre mes feuilles et celles du platane, bien que moins semblables que celles de l’Érable plane, dont le bout est plus acéré. Mon écorce qui avec l’âge s’écaille et tombe en larges plaques me distingue aussi de cet autre érable de grande taille.

Très rustique (-28°c), plus modérément résistant au stress hydrique, mais facile à entretenir, comme la plupart des plantes proposées par la pépinière du Hanfgranva, située dans le Ried centre Alsace (à la limite Bas-Rhin, Haut-Rhin, Vosges), j’aime l’ombre, au moins dans un premier temps, ainsi que les sols secs à humides, assez acides à calcaires quand ils ne sont ni légers, ni superficiels.

En Alsace, vous me trouverez dans les forêts humides de plaine, et dans les Vosges, arbustif sur les sommets.

Intéressant pour ma biomasse, de croissance rapide au stade juvénile puis moyenne, j’ai une facilité à rejeter de souche après recépage et une aptitude à être conduit en trogne (arbre têtard, arbre d'émonde). Je présente aussi un intérêt comme bois d'œuvre. Mon bois dur est utilisé en ébénisterie, lutherie, tournerie, ainsi que pour faire des piquets.

Entomophile et mellifère, pour les insectes et pour l’apiculture, je suis monoïque ou polygame et présente en mai des petites fleurs jaune vert, avant d’offrir aux animaux en septembre-octobre, mes fruits, qui sont des disamares. Les gourmets pourront bénéficier de ma sève sous forme de sirop ou de boisson fermentée et de mes jeunes feuilles et bourgeons crus ou cuits.

Ma valeur ornementale tient notamment à mon écorce, mais aussi à mes feuilles et fruits aux formes particulières. Mon port est colonnaire avec une hauteur de 20 à 30 mètres et une envergure à maturité d’environ 15 mètres.

Je n’ai pas besoin de taille. Si vous l’estimez tout de même nécessaire, elle pourra intervenir avant la reprise de la végétation pour supprimer les bois morts ou malades.

Planté isolé, dans une haie fruitière, champêtre ou un jardin-forêt, ma longévité peut atteindre 500 ans.