Amélanchier à grande fleur ‘Prince Willliam’ - Amelanchier grandiflora 'Prince William'
Je suis un arbrisseau caduc de la famille des rosacées, nommé Amelanchier grandiflora en latin, parfois aussi Amélavier ou Amélanquier en français. En Allemagne, on m’appelle Gemeine Felsenbirne.
Issu d’un croisement d’amélanchiers originaires d'Amérique du Nord (A. arborea et A. laevis), et plus particulièrement désigné par le nom ‘Prince William’, je suis un des nombreux cultivars à grandes fleurs. Mon nom Amelanchier vient de l’occitan amalenca, désignant aussi mon fruit, et grandiflora, en latin, de la taille de mes fleurs.
Très rustique (-30°c), résistant au stress hydrique et facile à entretenir, comme la plupart des plantes proposées par la pépinière du Hanfgranva, située dans le Ried centre Alsace (à la limite Bas-Rhin, Haut-Rhin, Vosges), j’aime particulièrement le soleil ainsi que les sols secs à frais, quels que soient leur pH.
Entomophile et mellifère, pour les insectes et pour l’apiculture, je suis autofertile et présente en avril-mai des corymbes de grandes fleurs blanches, avant d’offrir aux oiseaux et gastronomes, de mi-juin à septembre, mes gros fruits sucrés et comestibles, les amélanches, piridions noirs-bleues, qui peuvent être mangées crues ou séchées et avec lesquelles sont produites confitures, gelées, gâteaux, liqueurs, vins et bières aromatisées. J’apprécie le paillage et la présence d’un ou plusieurs compagnons qui favoriseront ma fructification.
Ma valeur ornementale tient notamment à la finesse de mes troncs et à mes grandes fleurs blanches et à la beauté de mes feuilles une fois l’automne venu. De croissance moyenne, mon port ressemblant à une cépée est compact avec une hauteur de 2 à 3 mètres et une envergure d’environ 2 mètres.
Je drageonne facilement et n’ai pas besoin de taille. Si vous l’estimez tout de même nécessaire, elle pourra intervenir après la floraison pour me donner la forme que vous souhaitez, supprimer les bois entrecroisés ou malades (bien que très rustique, je peux parfois être touché par le feu bactérien ou l’oïdium. Dans le second cas, pas besoin de taille, un fongicide à base prêle ou d’ortie suffira).
Planté isolé, dans une haie fruitière, champêtre ou un jardin-forêt, mon enracinement n’est pas problématique. Grâce à mes branches basses souples, je marcotte naturellement et suis facile à multiplier également par bouture ou séparation des drageons.