Amélanchier du Canada - Amelanchier canadensis
Je suis un arbrisseau caduc de la famille des rosacées, nommé Amelanchier canadensis en latin, parfois aussi Amélavier ou Amélanquier en français. En Allemagne, on m’appelle Gemeine Felsenbirne.
Originaire d'Amérique du Nord, mon nom Amelanchier vient de l’occitan amalenca, désignant aussi mon fruit, et canadensis, en latin, par référence à mon aire principale de répartition.
Très rustique (-30°c), relativement résistant au stress hydrique et facile à entretenir, comme la plupart des plantes proposées par la pépinière du Hanfgranva, située dans le Ried centre Alsace (à la limite Bas-Rhin, Haut-Rhin, Vosges), j’aime particulièrement le soleil ainsi que les sols secs à frais, quels que soient leur pH.
Entomophile et mellifère, pour les insectes et pour l’apiculture, je suis autofertile et présente en mars-avril des corymbes de fleurs blanches, avant d’offrir aux oiseaux et gastronomes, en juillet-août, mes fruits sucrés et comestibles, les amélanches, piridions noirs-bleues, qui peuvent être mangées crues ou séchées et avec lesquelles sont produites confitures, gelées, gâteaux, liqueurs, vins et bières aromatisées, ainsi que le pemmican, recette traditionnelle du peuple autochtone Cree. J’apprécie le paillage, qui m’aide à mieux résister à la sécheresse, et la présence d’un ou plusieurs compagnons qui favoriseront ma fructification. Je résiste un peu moins bien à la canicule que les autres amélanchiers.
Ma valeur ornementale tient notamment à la finesse de mes troncs et à la beauté de mes petites feuilles ovales une fois l’automne venu. De croissance moyenne, mon port ressemblant à une cépée est relativement compact avec une hauteur de 3 à 5 mètres et une envergure d’environ 4 mètres.
Je drageonne facilement et n’ai pas besoin de taille. Si vous l’estimez tout de même nécessaire, elle pourra intervenir après la floraison pour me donner la forme que vous souhaitez, supprimer les bois entrecroisés ou malades (bien que très rustique, je peux parfois être touché par le feu bactérien ou l’oïdium. Dans le second cas, pas besoin de taille, un fongicide à base prêle ou d’ortie suffira).
Planté isolé, dans une haie fruitière, champêtre ou un jardin-forêt, mon enracinement n’est pas problématique. Grâce à mes branches basses souples, je marcotte naturellement et suis facile à multiplier également par bouture ou séparation des drageons.